
Festiphoto : dans les coulisses, la passion des bénévoles
📸🌿🤝 Festiphoto : dans les coulisses, la passion des bénévoles
🔹 « La petite cantinière du Festiphoto » : Annie Aloisi, mémoire et cœur battant du festival
Depuis la première édition, Annie Aloisi met son énergie et son sourire au service du Festiphoto. À bientôt 80 ans, elle se définit comme une « toute petite main », mais son témoignage révèle toute la force d’une famille de bénévoles sans qui rien ne serait possible.
« Je ne suis pas photographe du tout. Moi, je fais la cuisine, je suis la cantinière des bénévoles et j’en suis très fière ! » D’emblée, le ton est donné. Derrière les clichés spectaculaires de nature et d’animaux, le Festiphoto repose aussi sur des hommes et des femmes de l’ombre. Parmi eux, Annie Aloisi, doyenne des bénévoles, incarne cette passion discrète mais essentielle.
Originaire de Bretagne mais installée à Saint-Hilarion, elle a vu naître le festival presque par hasard, au détour d’une exposition qui avait transformé la salle des fêtes de son village en « forêt enchantée ». « Quand j’ai découvert ce travail, je me suis dit : je ne peux pas ne pas participer à cette aventure », confie-t-elle. Depuis, elle n’a jamais manqué une édition.
🔹 Une équipe « fluide » et soudée
Au fil des ans, Annie a trouvé sa place dans ce qu’elle appelle « une véritable famille ». Elle décrit avec chaleur l’organisation millimétrée : « Tout se prépare un an à l’avance. Pour le montage, il faut au moins quinze jours de travail acharné. Mais ce qui est magique, c’est que le jour J, tout est fluide. Notre groupe est fluide. »
De la logistique au concours photo, de l’accueil aux repas, près de 200 bénévoles œuvrent main dans la main. Annie, avec sa salade ou son dessert « toujours fait maison », offre réconfort et énergie à toute l’équipe. « Jamais on ne se dispute. Il y a toujours une ambiance formidable. On est contents de se retrouver, c’est vraiment une famille. »
🔹 L’émotion d’une édition 2025 « fluide et réussie »
Ce qui touche le plus Annie, ce sont ces moments collectifs : l’inauguration, la remise des prix, mais aussi les pique-niques improvisés entre bénévoles après l’effervescence. « Chaque festival est une aventure. Cette édition 2025, je crois que c’est l’une des meilleures. Tout a roulé, et les gens s’entendent bien. »
Pourtant, derrière la fierté, pointe une inquiétude : « On ne trouve pas de relève. La moyenne d’âge est un peu plus de 70 ans. On aimerait avoir des gens plus jeunes. Tant que vous avez la force, venez ! » lance-t-elle comme un appel.
🔹 Une passion qui nourrit
Annie vit entourée de nature. Chevreuils, biches et même sangliers peuplent son quotidien à Saint-Hilarion. Le Festiphoto fait écho à cette vie champêtre. « La nature fait partie de notre environnement. Quand les photographes la traduisent avec leur regard unique, c’est un bonheur. Ce sont de vrais artistes, de véritables humanistes. »
Malgré la fatigue, c’est la fierté et la nostalgie qui dominent en cette fin d’édition. Et si elle n’est plus certaine d’être là dans deux ans, Annie promet de revenir au moins en visiteuse. « Je suis tellement fière de dire que je fais partie du Festiphoto. Quand j’en parle à mes petits-enfants, j’ai les yeux qui brillent. »
Le Festiphoto, c’est plus que des images. C’est une aventure humaine, une famille, et surtout un hymne à la nature et au partage.
Article de Virginie Allaghen pour Grand Sud-Ouest Parisien News
Crédit photo : Virginie Allaghen
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