
On a volé la Joconde…
On a volé la Joconde… (21 août 1911)
Notre récente actualité vient d’être marquée par un audacieux fait divers, une affaire dont on parlera encore longtemps dans les chaumières ! En ce 19 octobre 2025, le musée du Louvre à Paris va être victime de ce que la grande presse n’hésite pas à nommer le « Casse du Siècle ».
Ce vol qualifié a été commis en plein jour par quatre individus bien décidés. Ils se sont introduits dans la galerie d’Apollon en escaladant la façade du 1er étage de l’aile Denon (côté Seine), au moyen d’un camion équipé d’une nacelle de levage et ont découpé la fenêtre à l’aide d’une disqueuse sans fil. Une fois dans les lieux ce fut alors un jeu d’enfant que de venir à bout des vitrines sécurisées. Un très beau « casse », puisque le butin n’est rien de moins que les bijoux de la couronne de France ! Un préjudice estimé à 88 millions d’Euros, raflés en moins de 7 minutes, soit de 9h30 à 9h37. Rien n’étant jamais parfait, les malfaiteurs ont perdu une partie du butin lors de leur fuite en scooters : en l’occurrence la magnifique couronne de l’impératrice Eugénie, laquelle sera récupérée peu après, légèrement endommagée ! L’enquête menée par la Brigade de répression du banditisme (BRB/PJ/PP) ; bien que perturbée par des fuites inadmissibles, semble être positive à bien des égards ! Après l’arrestation de sept membres présumés de cette équipe de malfaiteurs, les plus grands espoirs de résolution semblent se faire jour…
Cela rappelle étrangement un autre « casse »[1] tout aussi audacieux mais bien moins spectaculaire : le vol de la Joconde, le lundi 21 août 1911(jour de fermeture) au sein de même musée parisien du Louvre. Notre chère « Mona Lisa » sera fort heureusement restituée au Louvre après trois années d’absence. Voici donc l’histoire d’un cambriolage qui fera couler beaucoup d’encre en son temps !
Chef, venez vite ! La Joconde a disparue…
Lorsque les gardiens pénètrent dans le Salon Carré, le lendemain matin à l’ouverture, ils croient être victimes d’une hallucination collective ! A l’emplacement où se trouvait le portrait de Mona Lisa, une toile mythique du musée du Louvre, il ne reste plus que les crochets de suspension qui fixaient au mur la boîte-vitrine contenant le chef-d’œuvre de Léonard de Vinci…Ce cadre spécial sera retrouvé peu après dans une cage d’escalier menant à la cour du Sphinx. Le ou les malfaiteurs ont donc pris grand soin de sortir la précieuse toile de son support de protection avant de quitter les lieux. Dès cette disparition constatée, c’est la panique à bord !
Les gardiens, quelques peu stressés par cet évènement et les réactions incontrôlées d’une hiérarchie frileuse et inquiète pour son avenir professionnel, passeront l’ensemble du musée du Louvre au peigne fin. Mais rien, absolument rien ! Il faut se rendre à l’évidence, le vol de la Joconde a certainement été commis la veille, lundi 21 août 1911, jour où le Louvre est fermé au public et avant que le système de sonneries d’alarme protégeant ces lieux sensibles ne soit activé à ce moment !
Qui a volé la Joconde et comment ?
Bien entendu, l’ensemble des forces de police de la capitale est mobilisé dans le but de retrouver la trace de la fugueuse. Mais les éléments d’enquête sont bien minces ! En cette année 1911, la Police judiciaire dispose encore de peu de moyens techniques. A part le relevé et l’exploitation des traces papillaires (dactylotechnie), méthode importée par Alphonse Bertillon, les hommes du quai des Orfèvres sont quelque peu démunis. Nous sommes encore à des années lumières de la découverte de l’ADN, cette merveilleuse science, qui est de nos jours un allié incontournable pour le policier d’investigation. Bref, les chaussettes à clous de la PJ pataugent quelque peu dans la semoule ! Ils n’ont rien à se mettre sous la dent, pas le moindre indice. Le cadre-vitrine ayant contenu Mona Lisa ne supporte aucune trace papillaire (empreinte digitale) exploitable. Visiblement, les voleurs ont pris soin de faire un peu de ménage avant de l’abandonner sur place. Nous disons bien « les voleurs » car à ce moment, il semble impensable pour les limiers du quai des Orfèvres qu’un homme seul puisse avoir réalisé, en plein jour, à la vue de tous, un vol aussi parfait ! Mais, nous pouvons le dire maintenant, une empreinte exploitable figurait cependant. Pas sur le cadre, que nenni, mais sur la vitre. Or, les hommes de Bertillon sont passés à côté de cet indice sans le voir… Des centaines de pistes seront exploitées par les enquêteurs, mais en vain… Au cours de ces mêmes investigations deux suspects de choix seront interpellés : un jeune peintre nommé Pablo Picasso et le poète Guillaume Apollinaire. Victimes d’une sulfureuse affaire de recel d’objets d’art, dans laquelle ils furent auditionnés quelques années plus tôt. Cela sera suffisant pour faire d’eux des coupables en puissance ! Ces deux célébrités seront interpellés par la PJ, placés en garde à vue et écroués à la prison parisienne de la Santé. Ils y prendront pension durant six jours, avant que leur innocence soit enfin reconnue. Les soupçons, sur la base d’une dénonciation calomnieuse étant visiblement infondés, ces deux personnages seront remis en liberté ! La vérité concernant l’enlèvement de la Joconde sera enfin connue, mais bien plus tard !
Un seul homme a volé la Joconde !
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce cambriolage a été commis par un seul homme, sans l’aide de moyens techniques. Juste un peu de culot et beaucoup de chance ! Le véritable auteur de ce vol simple (il n’y a eu aucune effraction) était un ouvrier italien nommé :
Vincenzo Peruggia, né le 8 octobre 1881 à Dumenza (Italie)
Cet immigré de Lombardie travaillait alors au musée du Louvre en qualité d’ouvrier d’entretien (cadres et vitrines) et exerçait dans le cadre d’un contrat de maintenance passé entre l’administration des Beaux-Arts et son employeur : la Société Gobier. Du reste, son contrat venait de prendre fin et sa présence au Louvre touchait à sa fin.
Donc, cet homme a opéré seul, vers 7 heures du matin, juste après que les sonneries d’alarme, qui étaient actives seulement la nuit, soient neutralisées par les gardiens ! Comme nous l’avons évoqué, au musée du Louvre, le lundi est un jour de fermeture au public ! En dehors des gardiens et de quelques personnes en charge de la maintenance technique et de l’entretien, peu de monde circule alors dans les locaux. C’est donc le moment rêver pour commettre ce vol !
Vêtu de sa blouse grise siglé du logo de son entreprise, badge de contrôle visible, Vincenzo Peruggia attend de se trouver seul dans le « salon Carré ». Il ne craint pas grand-chose, car il œuvre depuis plus d’une année au Louvre et tous les gardiens le connaisse. Il est habilité de par son badge à circuler dans ce secteur et sa présence en ces lieux peut être justifiée par des impératifs d’entretien des cadres et vitrines, car c’est précisément son job ! Il lui a donc suffit de décrocher la précieuse toile du mur et de l’emporter rapidement dans la cage d’escalier la plus proche. A l’abri des regards indiscrets, il pouvait alors sortir Mona Lisa de son cadre-vitrine. Une protection bien illusoire, qui sera abandonnée sur place après effacement d’éventuelles empreintes digitales. Puisque nous en sommes aux confidences, il faut savoir que notre ouvrier florentin, Arsène Lupin à ses heures, a opéré sans gants de protection. Ils étaient prévus au programme, mais ont été oubliés à son domicile en partant. Rien n’est vraiment parfait, la preuve ! Le choix de la Joconde, ne relève en rien du hasard. D’une part, c’est un symbole de la Renaissance et de l’art italien, mais surtout, la faible taille de ce tableau rendait l’opération plus aisée au plan de la dissimulation et du transport !
La suite sera d’une simplicité presque déconcertante ! La toile, une fois hors de son cadre, sera dissimulée sous la blouse de travail. Peruggia s’engage alors dans le petit escalier menant à la cour du Sphinx. Puis, il rejoint la cour Visconti dans laquelle se trouve la porte de la sortie annexe, celle donnant directement sur le quai du Louvre. Au passage, il salue le gardien en charge de cette issue réservée au personnel et plaisante avec lui : Quel brave type que ce Vincenzo toujours le mot pour rire ! Le plus simplement du monde, il regagnera pédestrement son domicile de la rue de l’hôpital Saint-Louis, comme il le fait chaque jour… Mona Lisa sera ensuite cachée sous le double fond en bois d’une valise, laquelle sera glissée sous son lit ! Ainsi, lorsque l’inspecteur Brunet, affecté à la Police judiciaire arrive, le 29 septembre 1911 au domicile de l’ouvrier italien, pour une vérification de routine – tous les employés du Louvre seront passée au crible par la PJ – la Joconde se repose toujours sous le lit de Vincenzo. Ce policier passe donc à côté d’un avancement certain ! Mais, à sa décharge, à moins d’être doté de dons divinatoires, il est impossible, en présence de cet homme de modeste condition, bien noté au Louvre, de comprendre qu’il a une double personnalité. En fait, cet ouvrier bien élevé, propre sur lui et sympathique, dispose d’une autre facette qui n’enlève rien à la première : celle d’un audacieux cambrioleur occasionnel !
Les vacances de « Mona-Lisa »
Deux années après ce vol, alors que l’enquête stagne faute du moindre élément exploitable, Vincenzo Peruggia décide que le moment d’un retour vers la mère Patrie est enfin venu. Il passe donc la frontière italienne avec la Joconde dans ses bagages. Désormais, Mona Lisa se repose à Florence, bien au chaud dans l’appartement loué par Vincenzo.
Ce dernier a bien conscience qu’il ne pourra pas garder éternellement une telle œuvre d’art. Aussi, va-t-il prendre contact, le 10 décembre 1913, avec Alfredo Geri, propriétaire de la plus grande galerie d’art florentine. A ce dernier, il explique son geste, purement patriotique. Le but étant de rendre à l’Italie une œuvre qui – selon Vincenzo – reviendrait de droit à son pays. [2]
Du reste, il ne demande rien d’autre et ne tente nullement de vendre ce chef d’œuvre. Il le restitue tout simplement à son légitime propriétaire : la République Italienne ! Alfredo Geri, le marchand d’art, pense alors avoir affaire à un illuminé, l’un de ces pauvres bougres qui ne sont pas tout seuls dans leur tête… Mais, le lendemain, lorsque Peruggia lui apporte la toile, il n’en croit pas ses yeux. Il avise donc Giovanni Poggi, directeur de la Galerie des Offices (organisme officiel) pour obtenir une expertise. Cette toile est identifiée sans aucun problème. Il s’agit bien de la version originale de la Joconde et non pas d’une magnifique copie. C’est bien celle qui a été dérobée à Paris trois ans plus tôt !
La police italienne procède donc immédiatement à l’arrestation de Vincenzo Peruggia. Déféré devant un magistrat florentin, il raconte en détail son incroyable histoire et se retrouve placé en détention provisoire. Il sera jugé à Florence l’année suivante et écopera d’une peine d’un an de prison, réduite à sept mois. Les magistrats italiens ont bien voulu accorder à Peruggia les circonstances atténuantes, l’inculpé ayant visiblement agit lors d’un délire patriotique. A aucun moment, il n’a cherché à vendre cette œuvre d’art, laquelle n’a pas souffert de ces longues vacances en Italie. En droit, malgré la nature exceptionnelle du butin, il s’agit d’un vol simple. Il n’y a eu ni effraction ni violence. Vincenzo a juste décroché ce tableau du mur. Il est parti avec en le dissimulant sous sa blouse. Cet acte est presque en limite du vol par ruse, mais rien de plus !
Retour de l’enfant prodigue
Notre chère Mona Lisa sera officiellement restituée au gouvernement français le 19 décembre 1913, via l’ambassadeur de France à Rome. Toutefois son séjour transalpin sera quelque peu prolongé. Avec l’accord du gouvernement français, la dame au sourire radieux, va faire sa tournée d’adieu. Elle sera exposée à travers toute l’Italie avant de revenir au bercail. Ce qui explique son long délai de route !
Elle arrive au musée du Louvre le 4 janvier 1914, entourée d’une escorte digne de celle d’un chef d’État ! Voici ce que rapporte à ce sujet le « Petit Parisien » du 5 janvier 1914 :
Dès dix heures, hier matin, les Parisiens ont été admis à défiler au Louvre, devant la Joconde qui, la veille, on le sait, avait réintégré son ancienne place. On n’accédait au « Salon Carré » que par une seule entrée : place du Carrousel. En prévision de l’affluence, des vestiaires avaient été organisées sous les galeries couvertes du Palais. Des agents en uniforme, d’autres en « bourgeois », des gardes municipaux se tenaient à l’extérieur. Il en était de même dans les galeries intérieures et dans les salles, où ils assuraient, avec le concours des gardiens du musée, une surveillance de tous les instants ! »
Dès lors, cette fugueuse sera veillée comme du lait sur le feu… Depuis cette date, cette jolie dame de la Renaissance continuera de sourire aux nombreux visiteurs du Louvre. Des gens venus souvent de très loin pour avoir le plaisir intense de contempler son doux visage de Madone.
Et le ravisseur ?
Après sa libération, Vincenzo Peruggia, tenaillé par un patriotisme exacerbé, va se porter volontaire pour combattre dans l’armée italienne lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Quelques années plus tard, il se marie avec une jeune française et revient en région parisienne le plus légalement du monde. Il ouvrira alors un magasin de peinture en banlieue sud. Vincenzo Peruggia, décèdera à Saint-Maur-des-Fossés (94), le 8 octobre 1925, jour de son anniversaire. Il venait de fêter ses 44 ans…
Exil en zone libre…
Pour le Fun, il nous semble amusant de faire connaître le fait que Mona Lisa est entrée en clandestinité durant une partie de l’Occupation allemande. En 1943, notre Joconde nationale quittera le musée du Louvre pour partir en zone libre. Le but étant alors d’échapper aux pillages culturels orchestrés par l’occupant nazi. Après un incroyable périple, proche du jeu de cache-cache, la caisse dans laquelle elle se trouve prisonnière (nom de code « MNLP n° 10 ») arrivera incognito au château de Montal, dans le Lot. Elle y restera jusqu’en 1945, année de son retour au Louvre…
Autres vols au Louvre en plein jour…
Les problèmes de sécurité au musée du Louvre ne datent pas d’hier. Après le vol de la Joconde (1911), il se produira encore quelques affaires similaires. Le marché de l’art étant généralement d’un assez bon rapport, ce fait explique à lui-seul l’intérêt qu’il suscite auprès de malfaiteurs spécialisés. En voici quelques exemples :
- En 1966, un important lot de bijoux antiques sera dérobé, au préjudice du musée du Louvre, lors de son retour en France. Cette parure avait été prêtée, comme cela arrive parfois, à un musée américain situé en Virginie. Cette affaire connaîtra un heureux dénouement puisque ces bijoux seront retrouvés peu après à New York.
 
- Au mois de janvier 1976, le musée du Louvre sera victime d’un autre cambriolage. Des malfaiteurs s’empareront en plein jour d’un tableau de l’école Flamande…
 
- Toujours au Louvre. En décembre de cette même année 1976, une équipe de malfaiteurs en armes va faire main basse sur une pièce d’exception : une épée datant de 1824 et ornée de pierres précieuses. Pas n’importe laquelle, que nenni ! Celle ayant appartenu au roi Charles X. Cette fois, il s’agit bien d’un « braquage » et non d’un « casse » ! Les voleurs masqués et armés ont pénétré dans les lieux, en plein jour, par le second étage du musée, en utilisant un échafaudage professionnel. Lors de cette opération commando, deux gardiens seront blessés et ligotés. A ce jour, cette magnifique épée n’a pas été retrouvée !
 
- 1990. Des voleurs audacieux dérobent, toujours en pleine journée, au milieu du public semble -t-il, une toile du célèbre Renoir. Elle aurait été proprement découpée dans son cadre. Personne n’a rien remarqué !
 
- 1995. Deux autres œuvres d’art seront dérobées dans le musée en moins d’une semaine…
 
- 1998. C’est au tour d’un magnifique tableau peint par Camille Corot de s’envoler mystérieusement. Il s’agissait alors d’une œuvre très appréciée : « Le chemin de Sèvres ». Comme le Renoir volé huit ans plus tôt, cette toile a été très proprement découpée dans son cadre. A ce jour, elle demeure introuvable. Par contre, ce vol entraînera, quelques mois plus tard, une refonte de la sécurité dans les musées nationaux !
 
- Enfin, dernier avatar, en date du 19 octobre 2025 : les joyaux de la Couronne de France, dérobés par une équipe de « monte-en-l’air » opérant au moyen d’un camion équipé d’une nacelle !
 
Le musée du Louvre aurait-il comme un léger problème au plan de la sécurité ? Faute de budget ad-hoc, il semblerait que les moyens de surveillance modernes fassent cruellement défaut. Mais il est également vrai que la Culture, en l’an de grâce 2025, ne semble pas vraiment être un secteur prioritaire au plan budgétaire… Pourtant, il y a quelques mois, le personnel du Louvre faisait grève dans le but d’attirer l’attention sur deux points importants : la surfréquentation du public rendant les conditions de travail très difficiles et le manque de personnel spécialisé dans le domaine de la sécurité.
Le phénomène des vols d’œuvres d’art ne se limite malheureusement pas à la capitale. Plusieurs autres musées subiront en quelques mois des vols qualifiés et des pièces appartenant au patrimoine culturel français vont ainsi disparaitre. Par exemple, le « braquage » du musée dédié au président Jacques Chirac à Sarran (Corrèze) le 12/10/2025. Ce vol à main armée a été commis par quatre individus, un dimanche matin. Mais, cette fois, les malfrats ne visaient pas les œuvres d’art. Seul le tiroir-caisse intéressait les voleurs. Par contre, ce même musée fera l’objet d’une tentative de cambriolage quelques jours plus tard !
Texte Michel Malherbe
Écrivain-Historien
Sociétaire des Gens de Lettres
Photos : collection de l’auteur et Wikipédia
[1] – NB – A l’occasion de cette affaire, certains journalistes pour paraître « branchés » et dans le vent, ont utilisé le terme de « braquage » pour désigner ce qui est, dans le cas présent, un « cambriolage », soit un vol qualifié. Le « braquage » en langage policier a un tout autre sens. C’est un vol à main armée, un hold-up, une action violente qui implique un contact physique entre les malfaiteurs et leurs victimes. Il ne semble pas que ce fut le cas au Louvre. Les joyaux n’ont pas été contraints de se soumettre au bon vouloir des malfaiteurs sous la menace d’une arme !
[2] Ce chef-d’œuvre de Léonard de Vinci avait été achevé en France et acquis le plus légalement du monde par le monarque français François 1er. Contrairement aux dires de Perug gia, cette toile mythique entrait donc de plein droit dans le patrimoine culturel français.
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